
Quelques mots
sur mon parcours
Journaliste puis correctrice, c’est l’expérience de la cure qui m’a amenée progressivement à vouloir exercer comme thérapeute avec le désir d’aider les patients à vivre mieux. Alliant pendant plusieurs années études en psychopathologie et travail personnel, j’ai aujourd’hui un titre de psychothérapeute agréé me permettant d’ouvrir un espace où l’expression et la créativité propres à chacun pourront être déposées en toute liberté.
Pourquoi une orientation psychanalytique ?
Cette thérapie s'appuie sur la parole et l'inconscient, cette partie de nous-même qui nous échappe et qui agit sur nos vies. Respectueuse de la personne, elle ne vise pas à la transformer pour la rendre adaptable à la société mais l'aide à mieux se connaître, se comprendre et favorise par la parole l'émergence des idées, des images et des affects. Elle ne vise pas seulement à réduire les symptômes mais les interroge : quel est leur sens, leur origine, leur histoire, leur signification ? Elle permet d'acquérir un plus grand degré de liberté dans les relations avec soi-même et avec les autres et d'alléger ce qui alourdit parfois considérablement la vie psychique. Avant d'être un savoir théorique, elle est une expérience éprouvée toujours singulière.
Est-ce que dire, c’est guérir ? Bien malin celui ou celle qui pourrait répondre à cette question, mais la parole reste encore ce qui nous définit comme être humain et elle n’est pas sans effet. Parler permet de mettre à distance, de faire des liens et de dénouer ce qui est emmêlé. Dire, laisser dire, faire venir la parole, écouter, entendre, se laisser traverser par les mots avant et après les séances et cheminer : la thérapie est une aventure et nous rapproche de ce que nous sommes.
Ouverte à la diversité des pratiques thérapeutiques et sensible aux nouveaux enjeux sociétaux, je me guide dans ma pratique par la psychanalyse sans m’y enfermer. Ma boussole reste la parole du patient.
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